Il y a toujours cette forme d'évidence quand cède la parole, l'envie de parler de quelque chose, ou juste que ça s'impose. Il faut faire avec. Alors, le corps, l'histoire d'un corps que l'on habite et que l'on ne choisit pas, l'histoire d'apprendre à se connaître, à appréhender l'enveloppe, la peau et puis les émotions. Apprendre pour mieux rencontrer l'autre, sourire et transmettre de jolies ondes de tout son corps, de tout son être. L'attitude, l'état d'esprit. Il y a le centre, ce ventre et ce qu'il renferme de sensations, d'émotions, de bonheurs, de douleurs, de crises. Il y a la faim, souvent, parfois trompée par le cerveau, puis il y a les conséquences d'un gros repas, d'une trop grande gourmandise. Gonflé, contracté, serré. Il y a le stress et l'estomac noué, il y a les complexes. Et puis il y a aussi les papillons dans le ventre lorsque l'on tombe amoureuse, les pétillements lorsqu'on le regarde dans les yeux, intensément. Ce ventre que je vois se transformer chez les copines pour abriter un petit être et donner la vie. Un grand bouleversement plein d'émotions et de bonheur.
Le ventre serait, semble-t-il, notre deuxième cerveau, et je veux bien lui prêter ce rôle tellement il contrôle notre quotidien, guerrier de nos journées difficiles comme de nos jours de joie. Prenons ainsi soin de lui, pour adoucir nos vies.

Ouvrir la fenêtre et regarder au dehors, l'espace, de la rue, de la ville, de la région, et au delà. L'espace immense, étendu, rempli de promesses, regarder le paysage, la ville, les immeubles, la circulation, et les arbres, les fleurs, les forêts. Regarder au dehors et le temps de, aller voir la mer, l'océan, l'eau à perte de vue et plus encore. De l'autre côté, un autre continent. Le temps de, respirer la mer, respirer l'immense. Se sentir vivante, le temps de. Le petit et le grand, l'immensité. L'immensité d'un dehors que l'on imagine sous ses paupières, l'immensité d'un dehors, d'un voyage, d'un ailleurs, d'une découverte. Curieuse et au delà, voir, apprendre et nourrir le corps et le cœur.